L’éclairage LED s’est imposé comme la référence incontournable dans le monde professionnel, offrant des économies d’énergie considérables, réduisant la consommation de 2 à 3 fois par rapport aux systèmes traditionnels. Cependant, l’abondance des produits sur le marché peut mener à des erreurs de choix coûteuses. Pour garantir performance, durabilité et un retour sur investissement optimal, il est crucial d’éviter certains pièges.
Que vous soyez dans l’industrie, le tertiaire, ou le secteur agroalimentaire, voici le Top 10 des erreurs à éviter lors de la sélection de votre nouvel éclairage LED :
1. Négliger l’étude photométrique (Dialux)
C’est l’erreur la plus fondamentale. Choisir des luminaires sans réaliser une étude photométrique professionnelle (comme avec le logiciel Dialux) revient à éclairer au hasard.
- L’erreur : se baser uniquement sur la puissance (en Watts) ou le flux lumineux (en Lumens) du luminaire.
- La conséquence : un nombre de luminaires inadéquat, des zones insuffisamment éclairées (manque de luminosité) ou, à l’inverse, un sur-éclairage coûteux et inutile. Un bon éclairage est pourtant primordial pour la productivité du personnel et la sécurité.
- La solution : exiger une étude Dialux pour modéliser l’espace en 3D et définir précisément le luminaire adapté à chaque zone.
Pour réaliser des études photométriques, vous pouvez compter sur des professionnels VISIOLed qualifiés ,qui étudieront votre projet et vous aideront dans les démarches.
2. Sous-estimer l’importance de la protection IP et IK
L’environnement de travail dicte les besoins en robustesse et en étanchéité de l’appareil.
- L’erreur : installer un luminaire standard dans un environnement exigeant.
- La conséquence : dommages prématurés dus à la poussière, à l’eau, aux chocs ou à la corrosion. Par exemple, une réglette LED non adaptée ne survivra pas longtemps dans un parking souterrain ou un atelier humide.
- La solution : vérifier les indices de protection: Indice IP : caractérise la protection contre la pénétration de corps solides et de l’eau. Pour les milieux industriels comme des entrepôts ou des usines, des indices élevés sont indispensables. Indice IK : caractérise le degré de protection contre les impacts mécaniques externes. Dans un environnement à risque de vandalisme ou de chocs (parkings, zones de circulation), optez pour IK08 ou IK10.
3. Choisir la mauvaise température de couleur
La température de couleur (exprimée en Kelvin, K) influence l’humeur, la concentration et le confort visuel.
- L’erreur : utiliser une température de couleur autour de 5000 K dans un espace de détente ou, inversement, une température autour de 3000 K pour un travail de précision.
- La conséquence : fatigue visuelle accrue, ambiance inadaptée à l’activité.
- La solution : opter pour le « blanc neutre » (4000 K) pour les bureaux et ateliers nécessitant de la concentration, ou le « blanc froid/lumière du jour » (5000 K à 6000 K) pour les grands espaces comme l’éclairage industriel. Certains luminaires offrent même une température de couleur sélectionnable (TCS) pour plus de flexibilité comme l’applique POGBO ÉVO
4. Ignorer l’éblouissement UGR
L’éblouissement peut provoquer une gêne visuelle et affecter la concentration.
- L’erreur : installer des luminaires avec un taux d’éblouissement trop élevé.
- La conséquence : baisse de la productivité et inconfort des employés.
- La solution : vérifier l’indice UGR. Pour les bureaux, un UGR inférieur à 19 est souvent recommandé.
5. Sous-estimer le risque photobiologique
La lumière LED a un potentiel à blesser l’œil, lié notamment à la lumière bleue.
- L’erreur : choisir un luminaire mal classé.
- La conséquence : risque potentiel pour l’utilisateur en cas d’exposition prolongée.
- La solution : choisir des produits dont la classification est comprise entre RG0 (sans risque), RG1 (risque faible dans des conditions normales d’utilisation), ou RG2 (risque modéré, et une exposition directe prolongée à la source lumineuse doit être évitée) ce qui est le cas pour l’ensemble des éclairages LED de VISIOLed.
6. Négliger les économies d’énergie intelligentes
L’achat de la LED n’est que la première étape de l’économie d’énergie.
- L’erreur : se contenter d’un éclairage LED classique, sans système de gestion.
- La conséquence : consommation d’énergie superflue, malgré l’efficacité de la LED.
- La solution : intégrer des solutions de détection de mouvements ou des produits dimmables. Les boîtiers MMS ou la centrale de gestion Kontrolight II permettent ces ajustements.
7. Oublier l’éclairage de secours (BAES)
Dans les lieux recevant du public ou des travailleurs, l’éclairage BAES est une obligation légale pour l’évacuation d’urgence.
- L’erreur : ne pas prévoir de blocs de secours autonomes ou utiliser des modèles non conformes.
- La conséquence : risque pour la sécurité et non-conformité aux normes en vigueur
- La solution : opter pour des solutions robustes (IK10/IP68) et conformes aux normes comme le Bloc de Secours Tubulaire TUBELIGHT BAES ou le Bloc de Secours Autonome, assurant une autonomie de 3 heures.
En savoir plus sur les éclairages BAES
8. Ignorer la durée de vie réelle
La simple mention d’une durée de vie en heures peut être trompeuse.
- L’erreur : se fier uniquement à l’indication en heures de la durée de vie.
- La conséquence : remplacement prématuré des luminaires lorsque le flux lumineux baisse significativement.
- La solution : se concentrer sur le facteur de conservation du flux lumineux (L/B). Par exemple, L80B10-127 000 h, comme sur l’EVOLVE signifie qu’au moins 80% du flux lumineux est conservé pendant 127 000 heures, et que seulement 10% des LED atteindront une valeur inférieure à ce seuil.
9. Ne pas prendre en compte la norme en milieu alimentaire
Le secteur agroalimentaire a des exigences sanitaires très strictes.
- L’erreur : utiliser des luminaires classiques pouvant entraîner une contamination (chute d’éclats de verre) ou être difficiles à nettoyer.
- La conséquence : non-conformité aux critères de sécurité et d’hygiène (certifications NSF, IFS Food).
- La solution : choisir des produits comme le projecteur LED spécial agroalimentaire COOKLIGHT , dont la conception et les certifications sont adaptées à ces environnements.
10. Négliger le papillonnement
Le papillonnement est la variation de l’intensité lumineuse due aux fluctuations du courant électrique.
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L’erreur : choisir des luminaires avec des composants de mauvaise qualité.
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La conséquence : risque d’inconfort, de maux de tête et de baisse de concentration.
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La solution : privilégier des luminaires avec des composants de qualité qui réduisent ce phénomène et réagissent rapidement aux fluctuations de courant.
En évitant ces 10 erreurs, vous vous assurez un choix d’éclairage LED professionnel qui non seulement maximise les économies d’énergie, mais garantit aussi un environnement de travail sûr, productif et conforme aux normes en vigueur.